Bien que, selon les résultats de cette enquête, il ait été à la tête de cette campagne de corruption, le patron de Wal-Mart de Mexico, Eduardo Castro-Wright, a été promu vice-président de Wal-Mart en 2008, note encore le quotidien.
Wal-Mart a réagi à l'article du New York Times de samedi en se disant "très préoccupé" par ces accusations. Tout en soulignant qu'elles portaient sur des faits "vieux de plus de six ans", le groupe "tente vraiment de savoir ce qui s'est passé", a précisé David Tovar.
"Nous ne tolèrerons aucune violation de la loi américaine sur la corruption à l'étranger, où que ce soit et à aucun niveau de la société", a-t-il ajouté.
Selon M. Tovar, les autorités américaines ont été tenues au courant de l'enquête du groupe.
"Nous avons contacté de notre propre chef le ministère de la Justice et l'Autorité américaine des marchés financiers (SEC) afin de leur exposer les tenants et les aboutissants de cette affaire", a-t-il indiqué au New York Times.
La direction du groupe a, selon lui, également prévenu ses actionnaires en décembre qu'une enquête était en cours.