Tim Hortons ouvre aujourd’hui son 500e restaurant au Québec. Mais la chaîne torontoise de beignes et de cafés n’entend pas s’arrêter là.
« Le Québec est un marché clé et il y a encore des possibilités d’expansion », affirme Michael Nadeau, vice-président de Tim Hortons au Québec, qui refuse toutefois de dire combien de nouveaux établissements ouvriront leurs portes dans les prochains mois.
Mais l’ouverture de ce nouveau restaurant à Ste-Adèle dans les Laurentides, la première franchise Tim Hortons à ouvrir dans cette ville, est un indicateur de la croissance à venir en sol québécois, là où la chaîne a connu ses plus fortes croissances ces dernières années, indique M. Nadeau. « Il y a encore beaucoup de petites municipalités sans aucun Tim Hortons où nous pouvons nous implanter », dit M. Nadeau qui entrevoit aussi des projets d’expansion à Montréal, Québec et d’autres grandes villes québécoises.
Au cours des dix dernières années, Tim Hortons a doublé le nombre de ses restaurants au Québec et les ventes comparables continuent de surpasser celles du reste du pays. « Au cours de la dernière décennie, les Québécois nous ont vraiment adopté, faisant de Tim Hortons le café le plus populaire de la province » affirme M. Nadeau.
Tim Hortons dit d’ailleurs travailler en collaboration avec ses franchisés québécois pour adapter son menu aux besoins de sa clientèle. Voilà pourquoi, au Québec, le menu inclut les cretons ainsi que les fèves au lard et les rôties. Le Québec a aussi inspiré l’ajout de soupes au menu de Tim Hortons ainsi que la création du croissant jambon-fromage.
Tim Hortons compte plus de 4 000 établissements, dont 3 315 au Canada. La chaîne a vu ses revenus croître de 12,1 % au premier trimestre de 2012 pour atteindre 721,3 millions de dollars. Son bénéfice net a augmenté de 10 % à 88, 6 M$. Les actions ont terminé la séance de mercredi à 54,48 $ à la Bourse de Toronto, en baisse de 0,13 $. L’action a oscillé entre 41,53 $ et 57,91 $ au cours des 12 derniers mois.
