[Photo : Benjamin Nantel]
Des horaires variables, le salaire minimum, et ce, peu importe l’heure du jour ou de la nuit.
Ce serait là le lot quotidien d’une douzaine d’employés de la rue Jean-Talon Est à Montréal qui, criant à l’injustice, viennent de déposer une requête en accréditation auprès de la Commission des relations de travail.
«Assez, c’est assez», a déclaré devant la presse, Luis Donis, le porte-parole des employés du dépanneur en démarche de syndicalisation avec la CSN. «Plus que tout, dit-il, ce que nous espérons est le respect de notre employeur.»
Plus: Syndicalisation d'Alimentation Couche-Tard
Plus: Syndicalisation de Couche-Tard: la direction étudie la requête
La direction de Couche-Tard, à Laval, a été informée par la CSN de la démarche des employés ce matin. Elle n’a, depuis, émis aucun commentaire officiel.
Le vice-président de la CSN, Roger Valois, s’attend à ce que la Commission des relations de travail rende une décision sur la requête des employés d’ici environ trois semaines.
Advenant l’obtention de la reconnaissance espérée, les employés travailleront avec la CSN sur un projet de convention collective qui serait ensuite négociée avec la direction de l’entreprise.