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Les quelque 400 mises à pied annoncées chez Sears Canada hier devraient entraîner des économies substantielles de 10 à 15 M$ pour le détaillant canadien.
C’est l’estimation qu’en fait l’analyste Keith Howlett, de Valeurs mobilières Desjardins, dans une note aux investisseurs transmises ce matin. Ce dernier prévoit que Sears profitera de ces économies pour donner un nouveau souffle à cette chaîne de grands magasins, sur son déclin.
Le plan de la direction prévoit en outre un retour à ses anciens domaines de prédilection, comme la vente de matelas, d’électroménagers, de meubles et de vêtements pour enfant.
«Sears Canada dispose d’environ une année pour reprendre la forme avant que Target entre au Canada», prévient M. Howlett, qui se dit sceptique face à la capacité de Sears de réussir à temps la transformation qu’elle espère.
Rares sont les grandes chaînes de magasins qui ont réussi à raviver l’intérêt de leur clientèle après plusieurs années de déclin des ventes. De son point de vue, JC Penney aux Etats-Unis, sous le règne de Allen Questom, a réussi cet exploit il y a une dizaine d’années. Ce serait le cas aussi de The Bay (La Baie), sous la direction de Bonnie Brooks, depuis la fin de 2008.