Rona : «une distraction inutile» pour Lowe’s

Publié le 20/08/2012 à 18:24, mis à jour le 21/08/2012 à 06:11

Rona : «une distraction inutile» pour Lowe’s

Publié le 20/08/2012 à 18:24, mis à jour le 21/08/2012 à 06:11

Lowe's devrait détourner son attention de Rona, estiment plusieurs analystes financiers. (Photo: Bloomberg)

Au yeux de Credit Suisse, le projet d’acquisition de Rona constitue pour l’américaine Lowe’s, rien de moins qu’une «distraction inutile».

C’est ce que soutient l’analyste Gary Balter, de la firme de courtage Credit Suisse, dans une note aux investisseurs publiée à la suite de la présentation de résultats décevants du détaillant américain.

Lowe's a dévoilé hier (lundi, 20 août) un bénéfice par action de 0,65$ US au deuxième trimestre, soit 0,05 $ US de moins que prévu par les analystes. Il n’en fallait pas plus pour que son action en souffre (-5,78%) à la Bourse de New York, et que des analystes réduisent leur cible.

L’analyste de Credit Suisse estime que les prévisions de bénéfices et l’évaluation de Lowe’s sont raisonnables. Son secteur d’activité serait par ailleurs tout aussi porteur que les autres domaines.

Qu’à cela ne tienne, qualifiant le projet d’achat de la canadienne Rona de «distraction inutile à ce moment-ci», le new-yorkais Gary Balter écrit ne pas prévoir qu’une telle transaction se conclue aussi rapidement que certains l’espéraient.

«Nous ne prévoyons pas la réalisation de cette transaction aussi rapidement étant donné le contexte politique du Québec», écrit-il, sans plus de précision.

À la une

Bourse: records en clôture pour Nasdaq et S&P 500, Nvidia première capitalisation mondiale

Mis à jour le 18/06/2024 | lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne

REVUE DES MARCHÉS. Les titres de l’énergie contribuent à faire grimper le TSX.

Stellantis rappelle près de 1,2 million de véhicules aux États-Unis et au Canada

Environ 126 500 véhicules au Canada sont concernés par le rappel.

Le régulateur bancaire fédéral maintient la réserve de stabilité intérieure à 3,5%

L’endettement des ménages reste une préoccupation pour le Bureau du surintendant des institutions financières.