Richelieu frappé par la récession

Publié le 26/03/2009 à 00:00

Richelieu frappé par la récession

Publié le 26/03/2009 à 00:00

Un ralentissement des activités dans trois de ses marchés, soit le Centre et l'Ouest du Canada et les États-Unis, qui subissent de façon plus prononcée les effets de la crise économique est à l'origine de ce recul.

À cette dynamique s'ajoutent des frais additionnels que Richelieu a encourus pour accroître son offre et sa présence auprès des détaillants incluant les grandes surfaces de rénovation.

Richelieu a enregistré une croissance de ses ventes dans l'Est du Canada dans les marchés des fabricants et des détaillants incluant les grandes surfaces de rénovation.

Pour la période de trois mois terminée à la fin février, le bénéfice net de Richelieu a été de 4,3 millions $, ou 20 cents par action, contre 6,6 millions $, ou 29 cents par action, un an auparavant.

Les ventes consolidées se sont établies à 94,2 million $, comparativement à 96,1 millions $ pour la période comparable de 2008.

En commentant les résultats, Richard Lord, président et chef de la direction de Richelieu, a affirmé que, compte tenu de la conjoncture économique, la compagnie a adopté des mesures préventives et proactives, incluant un contrôle rigoureux de ses marges brutes, un programme de réduction des coûts et un gel des salaires des dirigeants et des cadres.

La prudence est donc de mise pour la compagnie. «Nous avons plusieurs projets d'acquisition à l'étude, cependant nous agirons avec une prudence redoublée afin de cibler les meilleures opportunités d'expansion qui correspondent pleinement aux critères de Richelieu», a indiqué Richard Lord, président et chef de la direction de Richelieu.

Perspectives en 2009

La direction de l’entreprise se dit confiante d'obtenir des résultats positifs au cours des prochaines périodes et de «réaliser une performance satisfaisante pour l'ensemble de l'exercice».

Richelieu estime que la conjoncture économique et les taux de change ne se détérioreront pas de façon significative, que ses frais d'exploitation n'augmenteront pas considérablement, que les livraisons suffiront à satisfaire à ses besoins et la disponibilité du crédit demeurera stable tout au long de l'exercice.


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