Dans le but de faire changer les perceptions "vieillottes" des Québécois à l'égard du secteur de la fabrication, le gouvernement et un groupe d'entreprises ont lancé lundi une "campagne de mobilisation" qui doit s'étaler sur trois ans.
Technologies dépassées, usines peu modernes, travail manuel routinier: voilà l'image qu'une bonne partie de la population se fait du secteur de la fabrication, selon un récent sondage mené par le Conseil des manufacturiers, mis sur pied par Québec et des industriels.
Il faut dire que ces dernières années, le secteur a essuyé plusieurs coups durs: effondrement du marché de la foresterie, innombrables délocalisations de la production vers les pays à faibles coûts et pertes d'emplois massives.
Or, à l'ombre de ces mauvaises nouvelles, de nombreuses entreprises ont investi dans l'innovation et sont devenues des leaders mondiaux dans leur domaine.
C'est ce nouveau visage de la fabrication que la campagne de promotion annoncée lundi veut mettre de l'avant. Pour sa première année, la campagne prendra la forme de panneaux d'affichage, de publicités dans les quotidiens, d'un site web, www.lavenirsefabrique.com, et d'une grande murale au centre-ville de Montréal.
L'an prochain, on entend recourir à la télévision. La campagne doit être dotée d'un budget total de 4,5 millions $, soit 1,5 million $ par année. Québec y contribuera 1 million $ en tout, le reste étant à la charge des entreprises.
