Lise Watier cède la direction à un ancien de L'Oréal

Publié le 17/09/2013 à 11:49, mis à jour le 17/09/2013 à 19:01

Lise Watier cède la direction à un ancien de L'Oréal

Publié le 17/09/2013 à 11:49, mis à jour le 17/09/2013 à 19:01

Lise Watier, en compagnie de son conjoint Serge Rocheleau, et du nouveau PDG, Pierre Plassard [Photo : Martin Jolicoeur]

Un ancien haut dirigeant de L’Oréal prend la direction de l’emblématique société de cosmétiques montréalaise Lise Watier.

Pierre Plassard, qui a passé la majeure partie de sa carrière chez le géant français des produits de beauté, succède à Mme Watier et son conjoint, Serge Rocheleau, qui occupaient respectivement les postes de président et chef de la direction.

«Après 40 ans, il est temps de laisser la place à la jeunesse», a déclaré visiblement émue, la femme d'affaire aujourd'hui de 70 ans, au cours d'une conférence de presse dans les entrepôts de l'entreprise de Ville Mont-Royal. «Ce qui est le plus difficile est de quitter les gens que j'aime. Tous et chacun de mes employés. C'est cela le plus dur, ce qui me fait pleurer.»

Le nouveau président et chef de la direction de 45 ans, Pierre Plassard, est devenu en 2001 directeur général au Maroc de Cosmétique Active (Vichy, La Roche Posay, Sanoflore, etc.), une division de la multinationale L'Oréal. Après avoir occupé ce même poste en Pologne et en Chine notamment, il a pris la direction de l'ensemble de la division pendant deux ans, jusqu'à la fin 2010. 

À la tête de l'entreprise aujourd'hui de 140 employés et quelque 90M$ de chiffre d'affaires, ce dernier se donne pour objectif principal de donner un nouvel élan aux produits Lise Watier sur les marchés internationaux. C'est que pendant que l'entreprise a fortement accru ses ventes dans le reste du pays, elle a presque complètement disparu des tablettes à l'étranger, qu'on parle de la France, des États-Unis ou du Moyen-Orient.

«Je veux accélérer l'internationalisation de la marque, faire en sorte que les ventes de Lise Watier à l'extérieur du pays soient aussi importantes que celle du Canada», a confié M.Plassard, sans arrêter d'échéancier précis. «Mais on peut y arriver et c'est mon ambition».

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