Le panier d'épicerie, victime de l'inflation

Publié le 15/10/2021 à 13:04

Le panier d'épicerie, victime de l'inflation

Publié le 15/10/2021 à 13:04

Par Camille Robillard

Selon l’indice FAO des prix des produits alimentaires des Nations Unies, le prix du panier de produits alimentaires de base est déjà 30 % supérieur à celui de 2020. Il s’agit de la plus grande augmentation depuis 1970. 
Selon Stéfane Marion, économiste en chef et stratège à la Banque Nationale du Canada, plusieurs facteurs expliquent cette inflation. En effet, la déficience de la chaîne d’approvisionnement des aliments est exacerbée par une pénurie d’énergie, ainsi qu’une flambée du coût des émissions de carbone autorisées par plusieurs pays de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture justifie également cette hausse de prix par une forte demande de denrées alimentaires de base, telles que le blé et l’huile de palme. Au début des années 1970, c’est notamment une flambée des coûts de production qui avait ralenti les capacités industrielles et réduit le PIB durant de nombreux trimestres. 
Stéphane Marion soutient que cette situation est plutôt inquiétante pour les marchés émergents dont l’alimentation représente une part importante du panier de consommation.   

Selon l’indice FAO des prix des produits alimentaires des Nations Unies, le prix du panier de produits alimentaires de base est déjà 30 % supérieur à celui de 2020. Il s’agit de la plus grande augmentation depuis 1970. 

Stéfane Marion, économiste en chef et stratège à la Banque Nationale du Canada, affirme que plusieurs facteurs expliquent cette inflation. En effet, la défaillance de la chaîne d’approvisionnement des aliments est exacerbée par une pénurie d’énergie, ainsi qu’une flambée du coût des émissions de carbone autorisées par plusieurs pays de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture justifie également cette hausse de prix par une forte demande de denrées alimentaires de base, telles que le blé et l’huile de palme. Au début des années 1970, c’est notamment une flambée des coûts de production qui avait ralenti les capacités industrielles et réduit le PIB durant de nombreux trimestres. 

L'économiste en chef soutient que cette situation est plutôt inquiétante pour les marchés émergents dont l’alimentation représente une part importante du panier de consommation.   

 

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