Photo Bloomberg.
Metro a affiché un bénéfice net stable, légèrement sous les prévisions des analystes, tandis que l’épicier québécois se trouve dans un environnement très concurrentiel, particulièrement en Ontario.
Au troisième trimestre (terminé le 5 juillet), Metro a enregistré un bénéfice par action de 1,64$, une progression de 9,4%. En moyenne, les analystes interrogés par Bloomberg anticipaient un bénéfice de 1,64$.
Si le bénéfice net par action s’accroît, c’est grâce au programme de rachat d’action de la société qui fait en sorte que le profit est dilué par un nombre moins élevé de titres. Dans l’absolu, le bénéfice stagne à 144,5 M$.
Les revenus de l’entreprise qui vient de mettre la main sur la boulangerie Première Moisson montent de 1,4% à 3,6 G$. Les ventes comparables, une donnée clé pour mesurer la croissance organique d’un détaillant, ont augmenté de 1%. La marge brute, pour sa part, passe de 19,2% à 18,9%.
«La valeur de notre panier alimentaire moyen a connu une inflation supérieure aux trimestres précédents, mais inférieure à l'indice des prix des aliments achetés en magasin publié par Statistique Canada, explique la société dans un communiqué. Malgré une concurrence très vive, nous avons augmenté notre chiffre d'affaires grâce à nos stratégies de mise en marché, nos investissements et notre plan de restructuration de notre réseau de magasins en Ontario. »
La quote-part dans Alimentation Couche-Tard a été de 9,1 M$, soit 0,3 M$ de plus.
Metro a indiqué qu’elle avait l’intention de renouveler son programme de rachat d’action, qui expire le 9 septembre prochain. Au premier août, elle a acquis 6,6 millions de titres à un prix moyen de 63,99$. Le programme lui permet de racheter 7 millions d’actions.
