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Au lendemain de la nouvelle année, les analystes financiers continuent de se montrer optimistes quant aux perspectives de croissance de la Compagnie de la Baie d’Hudson (HBC), de retour en Bourse depuis le 26 novembre dernier.
Perry Caicco, analyste chez Marchés mondiaux CIBC, lui attribue une recommandation surperformance de secteur, assortie d’une cible de 22$ l’action.
Selon lui, HBC a l’avantage de profiter de la renommée de La Baie, la plus ancienne enseigne canadienne, et du renforcement de sa chaîne américaine Lord & Taylor.
«Ces deux divisions, écrit-il, sont sur le point de connaître de profondes transformations» dont pourraient profiter les actionnaires.
Les dépenses de HBC ont été réduites grâce à la mise en commun de systèmes de gestion aux deux enseignes. Ses marges bénéficiaires se maintiennent, tandis que le détaillant se concentre sur l’amélioration de ses ventes.
«L’émergence de nouvelles marques et partenariats, comme Topshop seront la clé», écrit M. Caicco, qui s’attend à ce que l’entreprise puisse produire en 2013 un bénéfice avant intérêts, impôts et amortissement (BAIIA) de 439M$ ou un bénéfice de 1,41$ par action.
De son côté, RBC Marchés des capitaux se montre sensiblement plus prudente avec une cible de 21$, accompagnée d’une recommandation «surperformance», mais au «risque supérieur à la moyenne».
Son analyste Tal Woolley, s’attend à un BAIIA de 424M$ ou 1,40 $ par action pour l'exercice 2013.
Concurrence accrue
Les principaux risques auxquels fait face HBC, à son avis, sont liés à l’intensification possible de la concurrence (Target, Nordstrom, etc.), au redéploiement de ses magasins phares (flagship) et au lancement de son enseigne Topshop/Topman.
Ce vendredi, 4 janvier 2013, peu avant 11h30, l'action de HBC se négociait à 16,75$, en hausse de 0,25$ ou 1,52%. Le 26 novembre dernier, jour du retour en Bourse de la Compagnie de la Baie d'Hudson, ses actions ont été émis à 17$ chacune. À l'origine, La Baie visait une émission à un prix variant entre 18,50$ et 21,50$.
