L’offre à 53 couronnes norvégiennes l’action (9,12 $) représente une prime de 52 % par rapport à la dernière clôture du titre de Statoil F&R et sept fois son bénéfice avant impôts, immobilisation et amortissements en 2011.
Avec cette potentielle acquisition, Couche-Tard veut maintenant générer de la croissance en Europe de l’Est et en Europe centrale à partir d’un marché beaucoup plus concentré qu’ici, a souligné M. Paré. Les risques quant à la concurrence y sont moins élevés puisqu’une consolidation y a déjà eu lieu il y a quelques années, ce qui rend les marges de profits plus stables et durables.
Même en conservant Statoil F&R comme une entité distincte, Couche-Tard pense aller chercher plusieurs synergies qui proviendront essentiellement des échanges de bonnes pratiques entre les deux entreprises.
M. Paré a notamment vanté la qualité des aliments frais en magasin de Statoil F&R, affirmant que c’était mieux que ce qu’ils ont vu du côté de Casey’s lors de leur tentative d’acquisition ratée de 2010.
Les ventes de Statoil F&R ont totalisé 12,8 milliards $ US en 2011, notamment la distribution de plus de 8 milliards de litres de carburant. Au moins la moitié des profits bruts proviennent de l’essence et près de 30 % des dépanneurs chez Statoil F&R en 2011, a précisé M. Paré.
Depuis les derniers mois, au moins 200 établissements ont été visités par la direction de Couche-Tard, a-t-il ajouté.