Photo : casey's
Si Couche-Tard réussit à mettre la main sur Casey’s, l’entreprise de Laval pourrait être contrainte à payer 12 M$ US en prime de départ aux patrons «récalcitrants».
Le président et chef de la direction de Casey's, Robert J. Myers, est admissible à une prime de 5,1 M$ US, affirme un journaliste de La Presse qui cite la circulaire de direction distribuée depuis hier aux actionnaires.
Hier, un texte des affaires.com rapportait les modalités d’un prêt consenti à Casey’s pour financer son offre de rachat sur ses actions. En vertu de cette entente, Casey’s doit verser environ 95 M$ US à titre de pénalité à ses créanciers en plus de racheter le solde de la dette impayée si une tierce partie met la main sur au moins 35 % des actions de Casey’s.
La même pénalité s’applique si les actionnaires de Casey’s décident de remplacer la majorité des membres du conseil d’administration.
« Le conseil d'administration et la direction de Casey's tentent de décider de l'avenir de la compagnie sans l'appui des actionnaires de Casey's en adoptant cette option de vente empoisonnée » avait affirmé Couche-Tard dans un communiqué au ton résolument plus agressif que celui observé ces derniers mois.
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