Photo : Alimentation Couche-Tard
L’action d’Alimentation Couche-Tard monte de près de 1 % jeudi à la Bourse de Toronto, après que l’analyste David Hartley, de Crédit Suisse, a haussé son cours-cible sur l’action de la chaîne de dépanneurs de Laval.
Vers 10h55, le titre ajoute 0,98 %, ou 32 cents, à 32,90 $.
M. Hartley fixe maintenant sa cible à 40 $, contre 35 $ auparavant, soulignant que plusieurs facteurs devraient améliorer la rentabilité de l’entreprise. Aussi, Couche-Tard a la marge de manœuvre nécessaire pour stimuler sa croissance et faire augmenter son multiple cours-bénéfice.
L’analyste souligne notamment que Couche-Tard continue d’avancer vers son objectif quant à la vente d’aliments frais, l’entreprise voulant qu’ils représentent 25 % des profits d’exploitation. Couche-Tard en est à 17,8 % actuellement dans ce segment, où les marges de profit sont plus élevées.
Marque maison de cigarettes
Puis, la pression se dissipe pour la vente de cigarettes. Aux États-Unis, plusieurs fabricants ont forcé les détaillants à diminuer leurs prix, ce qui a affecté la rentabilité de Couche-Tard. La réplique a été lancée au troisième trimestre, avec le lancement de leur marque de tabac maison, Crown, qui a dépassé ses objectifs de vente de la première année en à peine cinq semaines.
Aussi, les ventes des magasins comparables vont rester sur une tendance positive, ajoute M. Hartley. Lors du troisième trimestre, la croissance des ventes des magasins comparables a été de 3,4 % aux États-Unis, et l’achalandage a progressé de 5 % pendant ce temps.
Quant aux prix de l’essence, une baisse probable entraînerait une amélioration des marges et une diminution des frais de transactions électroniques, ajoute-t-il.
M. Hartley conclut en ajoutant que les occasions d’acquisitions sont nombreuses, tandis que Couche-Tard dispose d'environ 1,5 milliard $ en liquidités ou en capital pour passer à l’action.
Il constate aussi que le ratio cours-bénéfice est passé de 13 à 14 dernièrement. Avec ses prévisions de croissance pour le bénéfice par action de 21 % il y a encore de la marge de manœuvre pour augmenter davantage ce ratio, si ce n’est à cause d’un programme de rachat d’actions de 240 à 300 millions $ que M. Hartley anticipe pour 2013 ou 2014.