Commerce électronique: le retard du Québec confirmé

Publié le 31/10/2013 à 09:36, mis à jour le 31/10/2013 à 10:16

Commerce électronique: le retard du Québec confirmé

Publié le 31/10/2013 à 09:36, mis à jour le 31/10/2013 à 10:16

Pendant les douze mois de la durée de l’enquête, qui a pris fin en juin 2013, 47% des Québécois auraient réalisé au moins un achat par Internet. C’est peu lorsque comparé aux données sur le même thème du Canada (53%), des États-Unis (58%), de l’Australie et du Japon (61%), de la France (62%), de la Suède (70%) et de la Grande Bretagne (74%).

Le montant total des dépenses (toutes catégories), effectuées en ligne par les consommateurs québécois, s’élève à 6,8G$ par année, selon le Cefrio. En moyenne, le montant des dépenses électroniques tend à croître en fonction du niveau de scolarité, du niveau de revenu, et du sexe des consommateurs. Règle générale, les hommes dépensent en ligne des sommes plus élevées que les femmes.

Les dépenses de voyage (achat de billets d’avion, location d’hôtels, etc.) constituent, et de loin, le plus important poste de consommation sur Internet. Pas moins de 47% de la valeur totale des dépenses des Québécois sur Internet vont à cette seule catégorie, selon l’étude. Suivent ensuite, les produits électroniques (13% des dépenses), la mode (7%) et les spectacles (7%).

À quelques exceptions près, ces mêmes catégories sont celles qui entraînent le plus de transaction. Ainsi, 23% des 5662 cyberacheteurs étudiés en 2012 et 2013 ont acheté en ligne des objets de mode, 22% des produits électroniques, 22% de la musique, des films et des jeux vidéo, et 19% des livres, des spectacles (19%) et des voyages (17%).

Le prix d’abord

Le hic est que la majorité de ces dépenses échappent aux entreprises du Québec. Seulement 1$ sur 4$ dépensés en ligne au Québec se retrouve dans les poches d’une société québécoise, note le Cefrio. Plus précisément, les auteurs évaluent qu’au moins 53% de leurs dépenses se font soit sur des sites américains (39%), soit sur des site d’entreprises du reste du Canada (14%).

«La plupart des consommateurs croient à tort que parce que l’adresse d’un site Web se termine par «.ca », ils ont nécessairement à faire à une entreprise canadienne», déplore Mme Bourget, du Cefrio.

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