CIBC : le dollar américain s'est trop apprécié

Publié le 24/10/2008 à 00:00

CIBC : le dollar américain s'est trop apprécié

Publié le 24/10/2008 à 00:00

Sur le moyen terme, les États-Unis ne peuvent pas se permettre le luxe d’un dollar fort, soutient Avery Shenfeld. «La balance commerciale des États-Unis s’améliorera en raison de la baisse du pétrole mais les exportations en souffriront, d’autant plus que l’euro est baisse et que le yuan chinois a cessé de s’apprécier», dit-il.

Il prévoit un renversement de tendance qui pourrait intervenir «plutôt rapidement» entrainant une hausse de 5 à 10 cents pour le dollar canadien.

Selon Avery Shenfeld, la force actuelle du dollar américain n’est pas attribuable aux fondamentaux de la monnaie mais aux achats forcés de dollar américains de la part d’investisseurs en difficulté, soutient-il.

Les investisseurs, tels les hedge funds, qui se sont endettés pour acheter des actifs libellés en dollars américains sont maintenant dans un processus de vente de ces actifs pour rembourser leurs dettes. Ayant subi des pertes, ils sont donc demandeurs de dollars américains pour compenser ces pertes et honorer leurs engagements.

De même que les gestionnaires de fonds canadiens qui pensaient protéger leurs portefeuille en achetant des dollars canadiens à terme doivent maintenant se résoudre à acheter du dollar américain à terme pour compenser leurs positions perdantes.

Ces rééquilibrages de portefeuilles créent des instabilités temporaires sur les marchés des changes menant à l’appréciation du dollar américain.

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