120 000 $US de pénalité pour Aldo

Publié le 19/06/2018 à 13:55

120 000 $US de pénalité pour Aldo

Publié le 19/06/2018 à 13:55

Par La Presse Canadienne

Le détaillant québécois Aldo vient de se faire taper sur les doigts dans l'État de New York et a accepté de payer une pénalité de 120 000 $ US pour avoir demandé des questions sur les antécédents judiciaires de ses candidats à l'embauche.

Cette entente a été annoncée mardi par le bureau du procureur général de l'État américain au terme d'une enquête. L'entreprise établie à Montréal n'avait pas réagi dans l'immédiat.

D'après la législation de l'État, il est permis d'aborder le sujet des antécédents judiciaires uniquement après avoir conditionnellement offert le poste au candidat retenu pour l'emploi. Selon la loi new-yorkaise, les employeurs ont l'obligation d'évaluer individuellement le casier judiciaire du demandeur et de déterminer sa pertinence avant de rejeter la candidature de ce dernier pour un poste.

Plusieurs municipalités, dont New York, ont également mis de l'avant des mesures qui interdisent aux entreprises de demander des informations entourant les antécédents judiciaires des individus sur des formulaires d'embauche.

En vertu de l'entente, le détaillant de chaussures et d'accessoires s'est engagé à s'assurer que ces questions ne figurent plus sur les formulaires de demande d'emploi qui se trouveront dans ses magasins dans l'État de New York.

Selon le bureau du procureur général, Aldo exploite 53 boutiques dans l'État, dont 30 dans la ville de New York.

 

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