Le directeur général de l'IATA, Giovanni Bisignani, a estimé qu'il faudra pas moins de trois ans aux transporteurs pour s'en remettre. Photo : BLoomberg
Alors que le trafic aérien reprend vie dans le ciel de l'Europe après une semaine de perturbations liées au nuage de cendres d'un volcan islandais, l'Association internationale du transport aérien (IATA) évalue le coût de cette paralysie à environ 1,7 milliard $ les recettes perdues.
Les compagnies aériennes, qui contestent les décisions de fermeture des aéroports, voient ces sommes englouties s’ajouter à une année de pertes en 2009. Le directeur général de l'IATA, Giovanni Bisignani, a estimé qu'il faudra pas moins de trois ans aux transporteurs pour s'en remettre. Il a aussi laissé planer la possibilité d'une intervention de l'État, comme après les attentats du 11 septembre 2001.
Désorganisé par les reports et les annulations, plusieurs semaines pourraient être nécessaires pour purger le système actuellement engorgé. Les autorités doivent jongler avec 102 000 vols à reprogrammer pour diverses destinations dans le monde.
Bien que de nouvelles répliques demeurent possibles, la plupart des pays ont autorisé les départs et les arrivées. Certaines restrictions persistent par contre au Royaume-Uni, en Irlande et en France.
Selon AP.