Marc Duchesne, directeur des communications de Bombardier
C'est ainsi que Blue Storm Media, une boîte de production montréalaise, est appelée en renfort et qu'un véritable plateau de télévision, équipé de 15 caméras, prend forme aux abords de la piste de décollage. Deux professionnels sont recrutés pour assister la vice-présidente aux communications, Hélène Gagnon, à l'animation, pendant toute la durée du vol.
Résultat : l'émission est diffusée sur place de même qu'en direct sur 40 lieux de diffusion répartis dans ses usines du Canada, des États-Unis et d'Irlande du Nord, ainsi qu'au Mexique, au Maroc, en Inde et en Chine.
Simultanément, l'émission a été diffusée en deux langues sur le site de Bombardier, pendant un peu plus de deux heures, attirant 40 000 visiteurs uniques et plus de 23 000 autres en différé.
«Notre niveau d'adrénaline et d'excitation a atteint son sommet à plusieurs reprises, se souvient Marc Duchesne, à la tête pour l'occasion d'une équipe de 30 professionnels. Mais ça en aura valu la peine», estime-t-il, convaincu que l'opération a relevé à jamais les standards de diffusion et de rayonnement des vols inauguraux dans l'industrie de l'aéronautique.
Reste maintenant à Bombardier à accumuler davantage de commandes pour démarrer la production de sa nouvelle famille d'appareils, développés au coût de 3,9 milliards de dollars américains et censés offrir des économies de 15 % sur les coûts de fonctionnement et de 20 % sur le carburant.