[Photo : Bloomberg]
Transat A.T. a procédé ce matin à une réorganisation d'Air Transat, provoquant le départ de son président et l'abolition immédiate d'une cinquantaine de postes administratifs.
Le voyagiste a confirmé la nouvelle par communiqué, peu après 14 heures ce jeudi, soit quelque deux heures après que les coupes eurent commencé à faire l'objet de manchettes dans les médias.
Au total, Transat a supprimé 47 postes, en majorité administratifs et non syndiqués, dont 39 étaient toujours occupés. Des pertes d'emplois ont eu lieu à Montréal, Toronto et Vancouver.
«Nous aurons ainsi une structure mieux adaptée pour faire face aux défis de demain», a expliqué le président et chef de la direction de Transat A.T., Jean-Marc Eustache, dans une brève déclaration.
Selon nos informations, les pilotes et agents de bord sont épargnés par cette nouvelle vague de suppressions d'emplois. Le personnel navigant, le personnel d’entretien et les magasiniers ont récemment accepté plusieurs concessions. En outre, les concessions des agents de bord auraient permis des économies annuelles de 8,5M$, précise Anne Boulet, représentante du Syndicat canadien de la fonction publique.
Par contre, cette réorganisation entraîne le départ du président d'Air Transat, Allen B. Graham. Sa succession sera assurée à compter d'aujourd'hui par Jean-François Lemay, nommé directeur général d'Air Transat.