René Vézina : Pas de deux de pique au CA de la Caisse

Publié le 24/02/2009 à 00:00

René Vézina : Pas de deux de pique au CA de la Caisse

Publié le 24/02/2009 à 00:00

On va lui reprocher de ne pas avoir assez veillé aux intérêts des déposants et d'avoir facilement endossé les politiques de la direction menée par Henri-Paul Rousseau.

Or, comme me le faisait remarquer un éminent financer qui connaît bien ce genre d'organisation, le conseil de la Caisse n'est pas formé de deux de pique. On y retrouve notamment :

Alban D'Amours, autrefois président et chef de la direction du Mouvement Desjardins, A. Michel Lavigne, ex associé directeur chez Raymond Chabot Grant Thornton, Christiane Bergevin, président de SNC Capital, Yvan Allaire, autrefois proche conseiller de Laurent Beaudoin quand il était vice-président de Bombardier, Pierre Brunet, ancien PDG de la Financière Banque Nationale, sans oublier Claudette Carbonneau et Henri Massé, respectivement présidente de la CSN et Henri massé, ex président de la FTQ, qui n'ont pas la réputation de se laisser brasser facilement, ainsi qu'une demi-douzaine d'autre membres réputés...

Non, ce ne sont pas des enfants d'école. Mais ils n'ont quand même pas vu venir la tempête et l'ont laissé se développer. Se sont-ils faits berner ? Ont-ils fermé les yeux ? Ont-ils simplement abdiqué leurs responsabilités ? Je suggère deux réponses, et il y en a sûrement d'autres. Mais avant de condamner ces gens, considérez ceci.

1. Vous réagiriez comment, vous, si vous aviez comme interlocuteur Henri-Paul Rousseau, un maître de la persuasion ? N'oubliez pas comment il a mis dans sa manche les députés de la Commission parlementaire devant qui il a comparu à l'automne 2007 pour expliquer les dérives du papier commercial.

2. Quelle est l'influence réelle d'un conseil, formé à l'origine de membres bénévoles, qui se voient ensevelir sous des masses de documents techniques et qui ont peu de temps pour se faire une opinion ? Il doit forcément s'en remettre à la direction.

Lorsque viendra le temps de repenser le fonctionnement de la Caisse, il sera impératif de muscler le conseil, ne serait-ce qu'en lui accordant plus de ressources et plus de pouvoirs.

DOSSIER SPÉCIAL CAISSE DE DÉPÔT 

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