Le Global 7000 pourra relier Londres à Singapour, New York à Dubaï ou Beijing à Washington sans escale avec 10 passagers. De son côté, le biréacteur Global 8000 pourra relier Sydney à Los Angeles, Hong Kong à New York et Mumbai à New York sans escale avec huit passagers
Espoir chez les syndiqués
Même incertitude du côté des travailleurs de Bombardier au Québec. Le président provincial de l’Association internationale des machinistes et des travailleurs de l’aérospatiale, David Chartrand, a dit espérer des retombées pour les travailleurs du Québec. Mais aucune rumeur n’aurait encore filtré à ce sujet.
Cela dit, M. Chartrand s’estime relativement optimiste étant donné que les postes de pilotage et la finition intérieur du Global Express sont déjà effectués dans ses usines de Saint-Laurent et Dorval, au Québec. En outres, ses ailes sont fabriquées par Mitsubishi au Japon, d'autres composants sont assemblés au Mexique, alors que l’assemblage final de l’appareil se fait à Toronto.
Rien ne dit que des composants de ces appareils ne pourraient être assemblés ailleurs, comme à Belfast en Irlande, ou à son usine mexicaine de Queretaro, admet M. Chartrand. Mais étant donné l’expertise des travailleurs du Québec en la matière, il y a fort à parrier selon lui, que Bombardier décide de poursuivre ses activités de finition et de cabines de pilotage au Québec.
Début de construction prochain?
Le Global 7000 doit officiellement entrer en service en 2016, alors que le premier Global 8000 doit être livré, en principe, en 2017.
La porte-parole de Bombardier, Danielle Bourdeau, a refusé de préciser quand doit devrait débuter la fabrication de ces deux appareils.