«Ce sont des blocs qui sont destinés aux constructions commerciales, industrielles et institutionnelles», précise le président-directeur général d’Alba, Serge Gauvin, en entrevue.

«Depuis 1962, nous fabriquions des blocs de maçonnerie composés à 93% de calcite, issue de la cristallisation du carbonate de calcium. Nos nouveaux blocx sont toujours à base de calcite, mais intègrent 35% de résidus miniers», dit-il.

M. Gauvin soutient que ce le haut taux de rejets miniers intégrés dans ces blocs leurs permettent d’aller chercher 7 points LEED, alors que les produits comparables donnent 3 points: «Ce n’est pas un produit qui est certifié LEED, c’est un projet. Il faut par exemple qu’un projet LEED platine (le plus haut standard de cette certification) cumule 70 points, d’où l’intérêt pour nos blocs», explique-t-il.

C’est dans ses installations de Dolbeau-Mistassini que Produits Alba lancera la production de ces produits de calcite destinés aux marchés de l’éco-construction. Dans un avenir rapproché, l’entreprise souhaite également «élargir substantiellement» sa gamme de produits «verts».

M. Gauvin a insisté sur le fait que ce bloc architectural est susceptible d’être, à court terme, offert aussi au marché américain: «Aux É-U, les projets qui respectent la norme LEED permettent à leurs promoteurs d’obtenir des crédits d’impôts et autres avantages fiscaux. À ce niveau les Américains sont en avance sur le Canada et c’est pourquoi nous voulons y lancer nos blocs au début du mois de juillet», soutient M. Gauvin.

Alba compte une centaine d’employés en haute saison à ses installations de La Baie et de Dolbeau-Mistassini, en plus de représentants au Canada et aux États-Unis.