Une affirmation qui n’est pas sans inquiéter Pierre Laberge, le représentant national des TCA, le syndicat qui représente quelque 400 employés de ses usines du Québec, situées à Longueuil, Dorval, Laval et Saint-Hubert.
«C’est toujours ce que les entreprises disent au départ. Mais combien de temps cette promesse de ne pas créer des emplois là-bas aux dépens des nôtres tiendra ?, demande le représentant des TCA. Ce n’est jamais très clair.»
À Longueuil, les employés syndiqués d’Héroux-Devtek, gagneraient autour 23$/l’heure, une fortune en comparaison aux salaires offerts au Mexique. Combien seront payés exactement les employés d’Héroux-Devtek dans ce pays? À cette question, Gilles Labbé a préféré s’abstenir.
De nouvelles occasions
Ce dernier préfère se concentrer à l’obtention de nouveaux contrats. Comme certains analystes, ce dernier est d’avis qu’en arrivant tôt sur le territoire mexicain, ce dernier saura profiter de contrats qu’il n’aurait pu autrement même envisager.
Outre Bombardier et Bell Helicopter, qui lui sont pratiquement déjà acquis, ce dernier espèrent tirer des commandes de groupes aussi importants que Safran, GE, Eurocpter, Aernnova, Meggitt, ITR et KUO, déjà implantées ou sur le point de s’implanter dans la région de Querétaro.
Pour Héroux-Devtek, plus vite se développera la grappe aéronautique à Querétaro, mieux se portera l'entreprise. «Héroux-Devtek est fière de participer au développement rapide du marché de l'aérospatiale au Mexique», soutient M. Labbé, lequel est également président d'Aéro Montréal.
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