Fiscalité et formation
En plus des subventions et des avantages fiscaux, souvent utilisés par les États pour sécuriser des investissements étrangers, une autre dépêche du même hebdomadaire économique nous apprend que le gouvernement marocain s’est engagé à assumer l’ensemble des frais de formation des quelques mille ouvriers que Bombardier prévoit embaucher.
Cette formation sera offerte par l’Institut des métiers de l’aéronautique (IMA), établi dans la région de Casablanca.
Silence chez Bombardier
Questionnée sur le sujet, Bombardier refuse de confirmer, mais aussi d'infirmer ces informations.
En entrevue téléphonique ce matin, la directrice des communications de Bombardier aéronautique, Haley Dunne, a répété que les ententes passées ou en cours avec les autorités marocaines étaient de nature confidentielle.
Bombardier soutient que ses installations marocaines se chargeront de la fabrication de «structures simples», comme des sections de plancher, l'assemblage de panneaux et des outils de contrôle de vol. Son intention, rappelle Mme Dunn, est de «réduire sa dépendance aux sous-traitants».
Peu après 13h30, le titre de Bombardier se négociait à 4,74$, soit une hausse de 0,10$, ou de 2,16% depuis l'ouverture de la séance à la Bourse de Toronto. Depuis le début de la semaine, son action a perdu 0,07$, ou 1,46%.