La valeur de l’action du Fonds passe à 21,2 dollars, en baisse de 3,85 dollars par rapport au 5 juillet 2008.

Le Fonds explique ces résultats par le contexte économique et la crise financière américaine qui s’est étendue à l’échelle mondiale. Elle évoque l’effet de «l’extrême volatilité des marchés boursiers» sur les titres des sociétés, et des écarts de crédits sur les titres corporatifs.

Le président du conseil d'administration du Fonds de solidarité FTQ et président de la FTQ, Michel Arsenault, dénonce la déréglementation de l'industrie des marchés financiers «qui a coûté l’emploi à des dizaines de milliers de travailleurs et mis en péril la santé de leurs caisses de retraite».

Meilleure performance que les indices boursiers

Selon le Fonds de solidarité FTQ, son rendement se compare «avantageusement» aux principaux indices boursiers, qui ont subi des pertes autour de -40% au cours de la même période. Les fonds équilibrés canadiens ont subi des pertes autour de -20%, ajoute le Fonds.

Le président-directeur général du Fonds, Yvon Bolduc, tient à rassurer les actionnaires sur la solidité du Fonds, «puisqu'il n'a aucune dette et que ses actifs sont bien diversifiés et en bonne partie liquides».

L’investissement du Fonds de solidarité s’est «maintenu» à 344 millions de dollars au cours du premier semestre. «Nous misons plus que jamais sur le long terme, la rigueur dans nos investissements et la confiance de nos actionnaires», dit Yvon Bolduc.

Michel Arsenault souhaite que l'industrie des services financiers mise sur le «développement à long terme plutôt que de jongler avec des produits financiers souvent douteux qui font miroiter des rendements élevés et qui ne tiennent pas la route à moyen et long terme».