En échange de ces crédits publics de 26,9 M$, l’entreprise a signé un bail de 15 ans à Mirabel, dont ADM refuse de divulguer la valeur, et a promis l’embauche de 150 travailleurs, dont une vingtaine d’ingénieurs.
Cette usine sera chargée de la préparation finale des composantes des fuselages centraux, qui lui proviendront de ses usines françaises et tunisiennes, avant d’être livrées à Toronto, pour l’assemblage final des Global 7000 et 8000 de Bombardier.
Aerolia estime qu’elle investira 91 M$, ce qui correspondrait en grande partie au paiement de salaires de ses employés au cours des prochaines années. En 2012, l’entreprise estimait que 77,7 M$ seraient versés en salaire pour une période de trois ans.
Hier, l’École nationale d’aérotechnique (ENA) du collège Édouard-Montpetit à Longueuil, a signé une entente de collaboration avec Aerolia. En 2012, Aerolia faisait vivre 3 200 personnes, dont 2 500 en France, et déclarait des ventes de 1,4 G$US, réalisés avec ses clients, dont Airbus et Bombardier.
De plus trois autres entreprises aéronautiques francaises ont annoncé leur implantation hier. On parle de AHE de Montpellier, Sogeclair de Toulouse et Loiretech de Nantes. Plus de 24 heures après ces annonces, au Salon du Bourget, le gouvernement du Québec demeure incapable d'évaluer la valeur de ces investissements respectifs et de l'aide gouvernementale accordée à chacune de ces sociétés.
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