Bien que le marché soit favorable aux acheteurs, le nombre des mises en chantier au Québec glissera vers la barre des 43 000, en 2009. Celui des reventes descendra à 75 000 environ. La reprise de l'économie et du secteur de l'habitation de la province ne s'amorcera pas avant 2010.
La SCHL indique que les récentes pertes d'emplois et l'incertitude économique actuelle, contiendront les dépenses des ménages. Résultat : il y aura une baisse des investissements privés. Aussi, les exportations resteront faibles en 2009, en raison du recul de la demande canadienne et étrangère.
Toujours au Québec, le refroidissement de la demande devrait aussi ralentir l'ascension des prix au cours des derniers mois de 2009 et au début de 2010. On peut s'attendre à ce que le prix moyen gagne 1,4 pour cent, en 2009, et qu'il s'établisse à 213 700 $.
La conjoncture du marché s'améliorera légèrement en 2010, ce qui se traduira par un léger renchérissement des logements, dont le prix moyen franchira la barre des 215 000 $.
Prévisions au Canada
Par ailleurs, la Société canadienne d'hypothèques et de logement (SCHL) prédit que le nombre de mises en chantier d'habitations au Canada devrait remonter au deuxième semestre de 2009 et se chiffrer à 141 900 pour l'année, puis se hisser à 150 300 en 2010.
Les prévisions relatives au nombre total de mises en chantier d'habitations au Canada n'ont pas changé par rapport à celles qui avaient été établies au deuxième trimestre.
L'économiste en chef de la SCHL, Bob Dugan, a expliqué que l'incertitude économique et la baisse des niveaux d'emploi ont modéré la construction résidentielle au premier semestre. Il dit s'attendre à ce que les marchés de l'habitation se raffermissent partout au Canada au deuxième semestre de 2009 et en 2010.
La SCHL estime également que l'accélération de l'activité sur le marché de la revente et la diminution des stocks de logements neufs comme de logements existants devraient inciter les constructeurs d'habitations à augmenter leur cadence de production.
Avec PC.