Tout dépend de l’activisme des décideurs et de la rapidité à mettre en œuvre les mesures de soutien qui raviveront la demande.
Ces mesures, selon le FMI, s’appuie sur trois grands principes : consolider le capital des institutions financières, induire les gouvernements à dépenser davantage et relâcher les pressions monétaires. Telles sont les voies d’accès à la reprise, à condition qu’elles soient adoptées rapidement.
Pour l’heure, c’est une incertitude extraordinaire qui paralyse les consommateurs comme les entreprises et qui induit des comportements de prudence extrême, freinant la reprise.
«Si l’on disposait d’une baguette magique pour faire disparaître l’incertitude, une grande partie de la crise serait déjà passée», affirme Olivier Blanchard.
Or, le rôle des gouvernements est d’adopter les politiques qui réduiront les facteurs inconnus. Olivier Blanchard prône des mesures visent à réduire le risque, ou encore à réduire la perception du risque.
Dans ce contexte, la décision de faire sortir les actifs toxiques des bilans bancaires pour les mettre hors de la vue des investisseurs n’est pas une si mauvaise idée, selon Olivier Blanchard. Et faire porter au gouvernement plutôt qu’au privé les risques associés à ces actifs est aussi un facteur rassurant dans un contexte où il faut limiter la perception du risque.
Enfin, choisir d’agir vite plutôt que de perdre du temps en débats est aussi un facteur de succès.
FMI : une reprise dans un an, voire moins
Publié le 02/02/2009 à 00:00
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