Le FMI détecte des «parallèles inquiétants», tels que les pressions sur les prix des actifs et un glissement vers la déflation.
Ce regard vers le passé amène le FMI à avancer deux raisons de jeter un regard plus «sobre » sur les perspectives de reprise.
Les économistes du FMI constatent que les récessions associées à des crises financières sont plus sévères et plus longues que celles associées à d’autres chocs.
De plus, les récessions qui prennent une dimension mondiale ont été plus profondes que celles qui sont limitées à des régions géographiques. Et les reprises suivant ces récessions ont été plus lentes.
Toutefois, ce qui change dans la crise actuelle c’est que les politiques monétaires et budgétaires de nature à atténuer l’impact de la récession, qui n’avaient été prises que tardivement pendant la grande dépression, ont été prises plus rapidement.
Sauf que l’efficacité des politiques monétaires est diluée lors d’une crise financière. Et que celles des politiques budgétaires s’estompe si les pays qui les mettent en œuvre sont fortement endettés.
Ces politiques ne peuvent donc mitiger l’impact de la crise «que si le système financier est remis à flot», souligne le FMI. D’où l’urgence de poursuivre les efforts pour la stabilisation du système financier.