CSeries: un quatrième report de livraison pour Bombardier

Publié le 16/01/2014 à 12:08, mis à jour le 21/01/2014 à 11:59

CSeries: un quatrième report de livraison pour Bombardier

Publié le 16/01/2014 à 12:08, mis à jour le 21/01/2014 à 11:59

Par ailleurs, Marc Duchesne a déclaré que ce nouveau n’entraînera aucune mise à pied, mais fort probablement un ralentissement de la cadence d’embauche de nouveaux employés. Actuellement, le programme CSeries occupe un total de 2 000 travailleurs. Au plus fort de sa production, Bombardier évalue ses besoins à quelque 3 500 travailleurs.

Nouvelle commande

Bombardier a fait cette annonce peu de temps après le dévoilement d’une importante commande de Saudi Gulf Airlines, un nouveau transporteur créé dans la foulée de la déréglementation du marché de l’aviation du Royaume d’Arabie Saoudite. Le transporteur a commandé 16 appareils CS300 pour une valeur de 1,21G$ US. Il a aussi pris 10 options, qui une fois exercées, porteraient la valeur du contrat à 1,99G$ US.

À ce jour, Bombardier fait état de 198 commandes fermes CSeries de quelque 17 clients différents. L'avionneur espère toujours obtenir 300 commandes fermes d'une vingtaine de clients d'ici les premières livraisons de ses premiers CS100, maintenant prévues pour 2015.

Le premier client à prendre livraison de ces appareils sera le transporteur Malmö Aviation a confirmé ce jeudi qu'il serait le premier client à prendre livraison de ses appareils. L'entreprise suédoise a passé une commande de cinq CS100 et cinq CS300, assortie d'option sur dix appareils supplémentaires. 

La société allemande Lufthansa a été la première à passer une commande de CSeries à Bombardier. Cela se passait à l'été 2008, à l'occasion du Salon aéronautique de Farnborough. La commande comportait 30 CS100, assortie de 30 options supplémentaires. Aucune date de livraison n'a encore été dévoilée.

Des «centaines de millions»

En choeur, les analystes financiers jugent négative cette nouvelle, bien que largement attendue des observateurs de l'industrie. Plusieurs d'entre eux s'attendent à ce que ces retards entraînent nécessairement une augmentation des coûts de développement de l'appareil. 

Dans une note aux investisseurs, Cameron Doerksen, de la Financière Banque Nationale, évalue ces coûts de développement additionnels à «plusieurs centaines de millions de dollars US» et s'inquiète de la possibilité que Bombardier puisse faire face en plus à des pénalités liées à ces retards.

Depuis le vol inaugural du 16 septembre dernier, note pour sa part Scott Rattee de Stonecap Securities, Bombardier n'a encore complété avec avec le CS100 qu'une cinquantaine des 2 400 heures de vol d'essai requises pour l'obtention des certifications. 

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