Le CSeries demeurera cloué au sol au-delà de l'échéancier révisé de la fin juin 2013. Une nouvelle date butoir reporte ce matin le vol inaugural «d'ici la fin juillet 2013» (Photo: Bloomberg)
Bombardier minimise l’impact de son annonce d’aujourd’hui de reporter de nouveau la date du vol inaugural de sa nouvelle famille d’avions CSeries.
Depuis ce matin, les équipes de Bombardier tentent de calmer le jeu en apaisant les inquiétudes des investisseurs, analystes financiers, clients et journalistes financiers du monde entier.
«Tout le monde est à pied d’œuvre, mais il n’y a pas de panique en la demeure», a confié à LesAffaires.com, Marc Duchesne, porte-parole de Bombardier aéronautique, dans les minutes suivant la diffusion du communiqué de Bombardier sur les fils de presse.
Quelques minutes avant l’ouverture des marchés nord-américains, Bombardier annonçait que le premier exemplaire de modèle CSeries ne saurait décoller comme promis avant la fin juin. S’inclinant devant le retard accumulé, l’avionneur montréalais a reporté le vol inaugural de sa nouvelle famille d’avions de 110 sièges et plus «d’ici la fin juillet 2013».
Il n’en fallait pas plus pour que l’action de Bombardier trébuche de près de 20 cents à la Bourse de Toronto, s’établissant à 4,50$ peu avant midi, un recul de 3,64% par rapport à la fermeture de la veille.
« On a besoin de quelques semaines supplémentaires afin de finaliser l’avion pour le premier vol. Si on met cela en contexte, quelques semaines de différences sur un programme de 20 ans, ce n’est pas grand chose. Les investisseurs comprennent bien que cet avion est promis à un très bel avenir», a fait valoir le porte-parole de Bombardier.