Bombardier apporte un changement majeur à sa haute-direction. L’entreprise a annoncé le départ du vice-président responsable des ventes de ses avions CSeries.
Chet Fuller, vice-président principal, ventes, avions commerciaux, cède sa place à son collègue Raymond Jones, qui agissait jusque-là à titre de vice-président, comptes stratégiques à l’échelle mondiale, Bombardier avions d’Affaires.
Dans un communiqué, l’entreprise se limite à dire que M. Fuller quitte «pour relever de nouveaux défis». Il s’était joint à Bombardier il y a trois ans seulement. Lorsqu’il a été embauché en 2010, Chet Fuller avait pour mandat particulier de pousser les ventes de la nouvelle gamme d’appareils de l’avionneur québécois
Alors que Boeing et Airbus accumulent les commandes record, Bombardier a du mal à séduire les transporteurs avec son appareil CSeries, qui concurrence les plus petits avions des deux grands constructeurs aéronautiques. L’entreprise québécoise n’a pas reçu de nouvelles commandes depuis juin.
Les sceptiques sont de plus en plus nombreux à l’égard des ambitions de Bombardier. La multinationale espère avoir un carnet de 300 commandes fermes d’ici la livraison du premier appareil, promis un an après le vol inaugural. Celui-ci a eu lieu en septembre. Les analystes tablent maintenant sur l’année 2015 pour l’entrée en service de l’appareil CSeries, le pari le plus ambitieux de Bombardier.
Avant de joindre Bombardier, Chet Fuller était président, Systèmes civils, chez GE Aviation.
