Les participants en concluent que la souffrance liée à la crise économique crée un risque d’instabilité sociale. Pour éviter les troubles, ils se sont entendus sur des recommandations à faire aux décideurs.
Approche proactive et collaborative
L’une d’entre elles, destinée aux décideurs du G20 qui se réuniront en avril à Londres, est de «continuer à développer une politique rapide et coordonnée en réponse à la plus sérieuse récession mondiale depuis les années 30».
Mais à plus long terme, le fondateur et président exécutif du Forum, Klaus Schwab, soutient qu’il faut réviser de manière proactive et collaborative les systèmes et les institutions de gouvernance mondiale.
«Nous devons nous intéresser à tous les enjeux simultanément et ne pas en oublier aucun, comme les changements climatiques. Nous devons impliquer toutes les parties prenantes de la société globale dans le processus pour qu’elles se sentent responsables», a indiqué Schwab.
«Au-dessus de tout, nous devons restaurer la confiance dans nos systèmes», a-t-il ajouté. Un des objectifs du Forum 2009 était d’améliorer le fondement éthique de l’entreprise en tant que «qu’acteur social constructif ».
Le temps est à l’action
Selon Maria Ramos, coprésidente de la Rencontre 2009 du Forum économique mondial, le temps n’est plus aux mots, mais à l’action.
«Si nous revenons dans six mois ou un an et que nous parlons encore des mêmes sujets, nous aurons échoué. Et le malaise social avec lequel nous devrons négocier sera absolument dramatique», conclut-elle.
Klaus Schwab prévient cependant qu’il ne faut pas avoir de trop grandes attentes par rapport au sommet du G20 en avril à Londres. Selon lui, les décideurs se concentreront alors sur les réponses immédiates et techniques à apporter à la crise économique et financière.