Le rapport d’IBM souligne que l’industrie de l’énergie se rapproche rapidement d’une phase de développement critique. La demande croissante pour de nouveaux produits comme les voitures électriques, un supplément de climatisation en raison d’étés plus chauds et l’urbanisation rapide, poussera les services publics d'électricité à investir davantage pour « être en mesure d’augmenter leurs capacités actuelles » et « développer des technologies émergentes, selon des modalités plus vertes ».
Seul un petit nombre de services publics d’électricité (6 %) considèrent l’exigence d’adaptation comme un réel facteur influençant directement leurs pratiques en matière de gouvernance, d’établissement de rapports et de lobbying.
Aussi, une entreprise sur deux rapporte qu’elle gère leurs risques relatifs au climat, mais que les actions adaptatives sont «plutôt isolées» et font rarement partie de leurs stratégies de gestion de risques liés au climat.
Constat : bien qu’une bonne proportion de services publics d’électricité (93 %) voient à identifier les risques associés au climat, elles sont beaucoup moins nombreuses (59 %) à déclarer reconnaître les occasions qu’apportent les conditions climatiques en mutation.