La direction a une fois de plus émis l’avis que cette distribution constituait une utilisation appropriée des ressources financières de l’entreprise, sans compromettre sa santé financière.
«Nous n’avons pas de dette, nous disposons d’une trésorerie de 50M$ et nous avons accès à des crédits de 150M$. Nous pouvons récompenser les actionnaires et croître tout en maintenant une santé financière solide», s’est défendu M. Labbé.
Au nombre des projets, le président a fait savoir que l’entreprise avait identifié des cibles d’acquisition au cours de 2013. M. Labbé a parlé de «quelques acquisitions» dans les secteurs des trains d’atterrissage, de systèmes hydrauliques et de dérivation de porte d’aéronef.
À propos du programme du F-35, actuellement en révision par Ottawa à la suite de la publication d’un nouveau rapport de KPMG, la direction d’Héroux-Devtek s’est montrée peu loquace, si ce n’est pour dire que la décision finale appartenait au gouvernement fédéral, «souverain dans ses décisions», mais qu’à ses yeux, le F-35 demeurait un appareil susceptible d’entraîner à terme un volume de commandes de quelque 3 000 appareils.
Les contrats de Lockheed Martin attribués à Héroux-Devtek en lien avec à cet avion de combat ne seraient pas à risque pour le moment. Mais les choses pourraient changer advenant que le Canada se retire de ce programme.
>>>Lire Abandon du F-35 par Ottawa: Héroux-Devtek n'a pas peur
«Les conséquences négatives d’une telle décision pourraient être grandes pour l’industrie québécoise», s’est permis de dire John Cybulski, président du conseil d’administration d’Héroux-Devtek.
On estime qu’Héroux-Devtek fabrique l’équivalent de 150 000$ de pièces pour chaque F-35 livré par Lockheed Martin. Avant la transaction d’août dernier, ont évaluait l’apport d’Héroux-Devtek dans chaque appareil à quelque 750 000$.
Peu avant 13 heures, l’action d’Héroux-Devtek se négociait à 12,70$ à la Bourse de Toronto, en hausse de 0,11$, ou de 0,87% depuis l’ouverture.