Bombardier s'est défendu jeudi d'accuser des retards dans les essais en vol de sa nouvelle gamme d'appareils CSeries avec laquelle il veut défier Boeing et Airbus.
Le premier avion d'essai, un CS100, a effectué son premier vol le 16 septembre, et depuis, seuls trois autres décollages ont eu lieu, le dernier s'étant déroulé mercredi, a déclaré le PDG de Bombardier Pierre Beaudoin lors d'une conférence téléphonique avec des analystes et des journalistes.
"Nos essais en vol se poursuivent comme prévu", a-t-il assuré, alors que certains observateurs s'interrogent sur le faible nombre de vols effectués.
"On avait prévu une période pour faire des mises à jour (des logiciels de vol, ndlr) et parmi ces mises à jour, on avait prévu une certaine période de tests de vibrations qui n'avaient pas été menés avant le premier vol", a-t-il indiqué.
Le deuxième appareil d'essai prendra son envol "dans les prochaines semaines", a ajouté le PDG, sans plus de précision.
Interrogé sur d'éventuels dépassements de coûts du programme CSeries, M. Beaudoin a tenu à répondre: "le coût de référence du programme est de 3,4 milliards de dollars, on est sur notre plan d'affaires".
Le groupe Bombardier a enregistré 403 commandes pour ses CS100 ou CS300, dont 177 fermes.