Le carnet de commandes de Bombardier permet aujourd'hui d'assurer la production du Q400 pour encore quelques années.
Encore incertain il y a quelques jours, l’avenir de la production de l’avion Q400 de Bombardier semble aujourd’hui assuré.
C’est du moins l’estimation qu’en fait l’analyste Benoît Poirier, de Desjardins Marchés des capitaux, au terme de la deuxième journée de participation de Bombardier au Salon aéronautique et de l’Espace Paris-Le Bourget.
Ce matin, Bombardier a annoncé la signature d’une lettre d’intention avec la société aérienne indienne SpiceJet, pour l’acquisition de 25 avions turbopropulsés de modèle Q400, assortie de droits d’acquisition pouvant aller jusqu’à 25 appareils de même gamme supplémentaires.
Cette commande, évaluée à 1,7G$US, s’ajoute à une autre commande, signée lundi, celle-là de Philippine Airlines. La compagnie aérienne a annoncé hier avoir choisi d’exercer ses options pour l’achat de sept Q400 supplémentaires, le tout d’une valeur au «prix de catalogue» de 235M$US.
Avec seulement 26 avions dans son carnet de commandes, en date du 31 mars dernier, l’avenir de la fabrication du Q400 demeurait incertain. Au rythme de production actuel aux installations torontoises de Bombardier, où sont assemblés ces appareils, un tel carnet de commandes se serait tari en douze mois environ, écrit Benoît Poirier.
Mais avec l’ajout de commandes, pouvant aller jusqu’à 57 appareils supplémentaires au carnet de Bombardier, la pérennité de la production de cet appareil semble pour le moment assuré, estime l'analyste de Desjardins Marché des capitaux.
Depuis la fermeture des marchés hier, la valeur du titre de Bombardier a progressé de 0,04$, ou de 1,54%, pour s’établir à 2,63$ peu après 10 heures. Depuis le début de 2017, l’action de l’avionneur québécois a progressé de 19,91%, ou de 0,43$.
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