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L'avionneur montréalais Bombardier compte sur une commande d'avions régionaux de la compagnie aérienne American Airlines pour relancer sa croissance et donner du tonus à son titre.

La commande d’American Airlines, mise au placard depuis que le mariage du transporteur aérien avec US Airways est suspendu, devient de plus en plus cruciale pour le fabricant montréalais, soutient une analyse de Bloomberg.

Trois autres compagnies aériennes américaines ont déjà choisi la brésilienne Embraer afin de s’équiper pour les vols régionaux.

Par conséquent, la commande que Bombardier estime à 70 avions, pourrait bien être la seule vente réalisable par la montréalaise pour plusieurs mois.

«C’est le dernière commande d’envergure que l’on verra pendant un moment pour des avions régionaux», a dit à Bloomberg Chris Murray, analyste chez AltaCorp Capital. «Si elle gagne la commande d'American Airlines, Bombardier sera capable de maintenir son niveau de production pour un an ou deux. Sinon, elle sera surement obligée de le réduire.»

La dernière commande d’envergure de Bombardier remonte à décembre dernier. La firme avait obtenu un contrat de 1,85 GUS$. Depuis, Bombardier a uniquement vendu trois CRJ1000s, des avions de 100 sièges.

De son coté, Embraer a récolté 9 GUS$ de contrats auprès de United Airlines, de SkyWest et de Republic Airways .

Selon Walter Spracklin, un analyste de la RBC interviewé par Bloomberg, une commande d’American Airlines pourraient représenter une valeur catalogue de 2 GUS$. Toutefois, les transporteurs obtiennent généralement des rabais sur les prix.

American Airlines, qui cherche à éviter la faillite en fusionnant avec US Airways, ne contrôle pas la date à laquelle la commande sera donnée.

Le titre de Bombardier de catégorie B a perdu 4,2% en cinq ans. Pour sa part, l’action d’Embraer s’est appréciée de 41% sur la même période.