L'information a été publiée ce matin sur le site Internet du ministère des Affaires étrangères et du Commerce international.

Le financement d'appui sera fourni par le biais du Compte du Canada à condition qu'EDC et SAS s'entendent sur les modalités de la vente, précise le ministère.

Bombardier a, de son côté, confirmé que cette aide du fédéral à SAS est liée à une commande du transporteur scandinave et trois de ses transporteurs affiliés datant de mars 2008 et portant sur 27 biréacteurs CRJ900 NextGen et biturbopropulseurs Q400 NextGen pour une valeur d'environ 883 millions $ US.

La valeur totale des huit aéronefs faisant l'objet du prêt remboursable annoncé par le gouvernement est de 232 millions $ US à 320 millions $ US, a précisé Bombardier, mercredi.

Ottawa justifie cette intervention par l’importance du secteur pour l’économie canadienne. «L'industrie aérospatiale contribue de façon marquée à l'économie canadienne en employant des dizaines de milliers de personnes d'un océan à l'autre, a affirmé le ministre du Commerce international, Stockwell Day. EDC offre un prêt remboursable pour assurer que le secteur de la production aéronautique demeure fort en cette période de ralentissement économique.»

En 2008, les quelque 400 entreprises de l'industrie aérospatiale canadienne ont employé 82 000 personnes et généré 5% de la production manufacturière du pays. Elles ont investi 2 milliards de dollars en projets d'immobilisations et en recherche et développement au Canada et ont généré des recettes de 22,7 milliards de dollars.

EDC est une société d'Etat qui offre aux exportateurs et aux investisseurs canadiens, dans quelque 200 marchés, des services de financement du commerce et de gestion du risque, permettant ainsi à ces entreprises de rivaliser à l'échelle internationale.

Avec PC