Le Fonds de solidarité FTQ confirme que des discussions ont bel et bien lieu pour tenter de relancer l'usine d'entretien d'aéronefs Aveos, qui employait quelque 1800 travailleurs à Montréal.
Le Fonds pourrait être intéressé à y investir, puisque sa mission première est de maintenir et créer des emplois, mais on n'en est pas encore là, a indiqué en entrevue le conseiller principal aux relations de presse et aux communications du Fonds, Patrick McQuilken.
D'abord et avant tout, il importe de trouver un acquéreur apte à effectuer le travail d'entretien des aéronefs, rappelle-t-il.
Il prend soin de souligner qu'il ne s'agit pas d'un comité de relance formel, mais qu'il y a des discussions entre des représentants syndicaux, du milieu des affaires et du gouvernement pour trouver une solution au problème de maintien de ces emplois de qualité.
Le 19 mars dernier, Aveos a annoncé la fermeture de ses trois centres d'entretien des avions à Montréal, Winnipeg et Mississauga, touchant 2600 employés, dont 1800 à Montréal. Aveos effectuait l'entretien des avions pour Air Canada, qui s'était pourtant engagé, lors de sa privatisation, à garder ces emplois au pays.
Depuis, les trois maires des villes concernées ont écrit au premier ministre du Canada, Stephen Harper, pour lui demander d'intervenir afin de maintenir ces emplois au pays. Le syndicat a également demandé au ministre des Transports, Denis Lebel, d'agir en ce sens, en vain.