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La firme-conseil Glass Lewis and Co. a critiqué Research In Motion et son projet de formation d'un comité afin d'examiner le rôle du président du conseil d'administration de la compagnie au lieu d'aller de l'avant et de scinder les rôles de chef de la direction et président du conseil.
Dans un rapport, Dimitri Zagoroff et Marian Macindoe, tous deux analystes chez Glass Lewis, ont déploré le fait que le conseil de RIM persiste à ne pas s'engager à désigner un président du conseil indépendant.
Les deux chefs de la direction de RIM, Jim Balsillie et Mike Lazaridis, sont également présidents du conseil de l'entreprise.
La semaine dernière, la société canadienne Northwest & Ethical Investments a retiré une proposition en faveur de la scission des rôles de chef de la direction et président du conseil de RIM, après que le fabricant des téléphones intelligents BlackBerry eut accepté de constituer un comité indépendant devant étudier la question.
Glass Lewis appuyait la proposition de Northwest & Ethical Investments, qui devait faire l'objet d'un vote lors de l'assemblée annuelle de RIM, la semaine prochaine.
Glass Lewis estime que le comité projeté par RIM ne sera que de peu d'utilité, le conseil d'administration de l'entreprise ayant eu, à ses yeux, amplement de temps pour se pencher sur la question de la formation d'un conseil indépendant.
Les actions de RIM ont terminé la séance de jeudi à 27,87 $ à la Bourse de Toronto, en hausse de 1,08 $, soit légèrement plus de quatre pour cent, par rapport à leur précédent cours de clôture.
