[Photo: ExoPC]
Il y a pas moins de 80 tablettes électroniques qui sont présentées cette année lors du Consumer Electronics Show (CES 2011), la grand-messe de l'électronique annuelle de Las Vegas. Parmi elle, la tablette québécoise, l'ExoPC, qui a des chances de se démarquer et de faire partie des quelques-unes qui resteront sur le marché.
C'est à tout le moins l'opinion de Bruno Guglielminetti, directeur des communications numériques au Cabinet de relations publiques National et ancien chroniqueur techno.
« Déjà, il y en a une vingtaine d'inintéressantes et qui ont été conçues pour le positionnement de leurs fabricants. Pour les autres, nous pourrons nous faire une idée dans les prochains jours. Mais il n'y en a que 15 ou 20 qui vont se rendre en magasin », a-t-il commenté depuis Las Vegas.
Si l'ExoPC, fabriqué par la compagnie de Rimouski du même nom, peut se rendre parmi ces finalistes, elle ne risque pas de faire le top 3, prévient toutefois M. Guglielminetti. Mais elle possède plusieurs avantages pour se démarquer.
D'une part, l'ExoPC bénéficie de partenariats avec Microsoft et Intel, deux joueurs majeurs du secteur technologique. D'ailleurs, les partenariats font partie des éléments pouvant aider un produit à se démarquer, indique M. Guglielminetti, même si c'est le consommateur qui décide ultimement.
Pour la durée du CES, la tablette de Rimouski sera en démonstration tant au kiosque de Microsoft que celui d'Intel.
Puis, l'ExoPC n'est pas qu'une simple copie de l'iPad d'Apple, qui domine le marché présentement. Elle fonctionne comme un PC, avec en prime un environnement ouvert (open source) et une prise USB.
Mais il fera face à de sérieux concurrents, mis à part le iPad. Par exemple, Samsung a dévoilé le Sliding PC 7, une tablette fonctionnant sous Windows qui se transforme presque en ordinateur ultraportable (netbook) grâce à un clavier coulissant.
