Prévoir la relance du Québec inc. au lendemain de la COVID-19

Publié le 31/03/2020 à 15:24

Prévoir la relance du Québec inc. au lendemain de la COVID-19

Publié le 31/03/2020 à 15:24

Par Catherine Charron
Une usine sans employés

Le gouvernement devra identifier quelles sont les entreprises qui ont été le plus durement touchées par la crise pour les aider. (Photo: 123RF)

Le gouvernement québécois planche sur un plan de match pour pallier les répercussions économiques de la crise inédite du coronavirus sur la société de demain.

Un groupe de ministres mené par Eric Girard se penche sur les conséquences qui affecteront à la fois les citoyens et les entreprises de la province.

En conférence de presse, le premier ministre François Legault a indiqué «qu’il faudra regarder s’il faut aider les Québécois à avoir de l’argent pour recommencer à consommer», en plus de bâtir leur confiance en l’avenir lorsque la crise sanitaire tirera à sa fin.

Des mesures devront aussi être instaurées pour permettre aux entreprises de repartir «lorsqu’il y aura de la lumière au bout du tunnel».

Ce faisant, le gouvernement devra identifier quelles sont celles qui ont été plus durement touchées par la crise du coronavirus.

Depuis le 25 mars 2020, les entreprises non essentielles doivent cesser leurs activités sur leur lieu de travail jusqu'au 13 avril 2020 selon les plus récentes directives gouvernementales.

 

«Évidement, des choses auront changé»

La conjoncture économique sera différente de celle dans laquelle les entreprises évoluaient en janvier, a reconnu le premier ministre.

Alors que certains parlent d’une «démondialisation» dans certains secteurs, François Legault explique qu’une diminution des exportations signifiera une hausse de la production locale, et la création de nouveaux produits et services. «Les gens s’habituent maintenant à se faire livrer des choses», illustre-t-il.

Questionné sur la compatibilité entre ces mesures le plan de réduction des gaz à effet de serre dévoilé dans le budget du 13 mars dernier, François Legault a répondu qu’il voyait «de belles opportunités».

Il a notamment cité en exemple le développement du transport en commun dans les vingt plus grandes villes du Québec qui créera rapidement des projets d’infrastructures. Ces contrats publics remplaceront les projets privés qui «ne seront peut-être pas au rendez-vous dès le redémarrage».

 

 

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