Mario Dumont, l'ex-politicien devenu animateur parmi les plus regardés de la programmation de V. Photo: V.
Avec ou sans redevance des distributeurs, il est hors de question que l’information renaisse sur les ondes du successeur de TQS.
«Ce n’est vraiment pas dans notre modèle d’affaires», a répété en entrevue jeudi le grand patron de V, laisant aucune place à un retour possible d’émissions d’information à son antenne.
Et ce, même advenant le versement d’importantes redevances des distributeurs, résultat d’un jugement du CRTC. D’un montant encore non défini, ces redevances espérées de longue date par les télévisions généralistes, se calculeraient en millions de dollars par année.
«Nous avons des conditions de licence que l’on respecte, poursuit Maxime Rémillard, coprésident et chef de la direction de V Interactions. Mais l’information n’est plus un axe de développement pour V, chose que le public a compris et bien reçu».
Cela dit, M. Rémillard assure que les sommes que V pourrait tirer des redevances espérées, ou des bénéfices tirés de ses activités, retourneront à l’écran. Dans les dramatiques notamment. Mais pas sous forme d’émissions d’information, un modèle de programmation que V combat en se présentant comme une alternative de divertissement aux heures de grandes écoutes souvent meublées d'émissions d'information sur les chaînes concurrentes.
C’est d’abord sous cette lorgnette (celle du divertissement) que les frères Rémillard entendent respecter leurs obligations de programmation québécoise ou régionale. «Nous avons des obligations de contenu local, mais nous le faisons dans l’axe du divertissement.»
Plus: V et Remstar remportent leur pari
Plus: V n'est pas à vendre
