Freddie Mac a engrangé 5 milliards (G$) au deuxième trimestre d'avril à juin, le septième trimestre consécutif de rentabilité pour le géant du prêt hypothécaire.
Ce gain au deuxième trimestre affiché mercredi marque une progression par rapport au bénéfice net de 3 G$ pour la période correspondante de 2012. Freddie Mac a affirmé que ce résultat est largement attribuable aux profits accrus des investissements faits pour se protéger d'une hausse des taux d'intérêt. Cela a contribué à contrebalancer les pertes sur les prêts hypothécaires.
Freddie, entreprise établie à McLean, en Virginie, versera un dividende de 4,4 G$ au Trésor américain le mois prochain, et ne réclame aucune aide additionnelle.
Le gouvernement américain avait procédé au sauvetage de Freddie et de sa société soeur de plus grande portée Fannie Mae durant la crise financière de 2008. Ensemble, les deux groupes avaient obtenu des prêts d'environ 187 G$.
Une reprise dans l'immobilier ayant débuté l'an dernier a permis aux deux groupes de renouer avec les profits. Ils ont remis un montant combiné d'environ 136 G$ sur les prêts gouvernementaux, contribuant cette année au déficit budgétaire fédéral le plus mince depuis l'arrivée au pouvoir de Barack Obama.
Une fois payé le dividende du deuxième trimestre, Freddie aura remboursé 41,4 G$ des quelques 71,3 G$ reçus des contribuables.
Fannie et Freddie détiennent ou garantissent environ la moitié des prêts hypothécaires aux États-Unis, pour une valeur d'environ 5 000 G$.