Ukraine: pourparlers en suspens, haro mondial sur la menace nucléaire de Poutine

Publié le 27/02/2022 à 17:30, mis à jour le 27/02/2022 à 17:30

Ukraine: pourparlers en suspens, haro mondial sur la menace nucléaire de Poutine

Publié le 27/02/2022 à 17:30, mis à jour le 27/02/2022 à 17:30


10h58 | Dissuasion nucléaire russe: Washington dénonce une escalade «inacceptable»

Washington — La mise en alerte de la « force de dissuasion » nucléaire russe représente une escalade « inacceptable », ont dénoncé dimanche les États-Unis, accusant Vladimir Poutine de « fabriquer des menaces qui n’existent pas ». 

« Il s’agit d’un schéma répété que nous avons observé de la part du président Poutine durant ce conflit, qui est de fabriquer des menaces qui n’existent pas afin de justifier la poursuite d’une agression », a dénoncé la porte-parole de la Maison-Blanche Jen Psaki.

« À aucun moment la Russie n’a été menacée par l’OTAN ou l’Ukraine (...) Nous allons résister à cela. Nous avons la capacité de nous défendre », a-t-elle ajouté, interrogée sur ABC. 

Cette annonce de Moscou « signifie que le président Poutine continue l’escalade dans cette guerre, d’une manière qui est totalement inacceptable », a pour sa part déclaré sur CBS l’ambassadrice américaine à l’ONU, Linda Thomas-Greenfield.

« Nous devons continuer à dénoncer ses actions de la façon la plus sévère qu’il soit », a-t-elle ajouté.

Les forces de dissuasion russes sont un ensemble d’unités dont le but est de décourager une attaque contre la Russie, « y compris en cas de guerre impliquant l’utilisation d’armes nucléaires », selon le ministère de la Défense russe.

Vladimir Poutine a justifié cette décision par les « déclarations belliqueuses de l’OTAN » envers la Russie.

La mesure russe est propice à « l’escalade », a dénoncé un responsable de la Défense américain, parlant sous couvert d’anonymat. Elle « fait clairement entrer en jeu des forces qui, s’il y a une erreur de calcul, pourraient rendre les choses beaucoup, beaucoup plus dangereuses », a-t-il averti.

Il a également qualifié cette mise en alerte d’« inutile », la Russie n’ayant « jamais été sous une menace de l’Ouest ».

Questionné par des journalistes, il n’a pas voulu dire si les États-Unis prévoyaient une réponse impliquant un changement de position concernant leurs propres forces nucléaires.

« Nous restons confiants dans notre capacité à nous défendre et à défendre nos alliés et partenaires. Et cela implique le domaine de la dissuasion stratégique », a-t-il simplement commenté.

 

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