9h42 | De premiers combats dans la capitale Kiev ont été signalés vendredi, au lendemain du lancement d'une attaque massive de la Russie contre l'Ukraine. Échanges de tirs et explosions ont notamment été entendus dans le quartier d'Obolon et des détonations sourdes depuis le centre-ville.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a accusé l'armée russe de «bombarder des quartiers civils». «Cela nous rappelle (l'offensive nazie) de 1941», a-t-il dit. Selon l'armée ukrainienne, des «tirs de missiles» visaient la ville.
L'Ukraine a dit vendredi avoir enregistré des données de radiation préoccupantes à la centrale accidentée de Tchernobyl, tombée aux mains de l'armée russe la veille, Moscou affirmant pour sa part que tout y était sous contrôle.
Vers des pourparlers à Minsk?
8h31 | Moscou — Le président Vladimir Poutine est prêt à envoyer une délégation à Minsk, au Bélarus, pour des pourparlers avec l'Ukraine qu'il a envahie, a déclaré vendredi son porte-parole, selon les agences russes.
«Vladimir Poutine est disposé à envoyer à Minsk une délégation russe au niveau des ministères de la Défense et des Affaires étrangères et de l'administration présidentielle pour des négociations avec une délégation ukrainienne», a dit Dmitri Peskov.
Minsk est la capitale du Bélarus qui a permis à la Russie d'utiliser son territoire pour l'invasion, notamment aux forces se dirigeant actuellement vers Kiev.
Le Kremlin a systématiquement refusé des pourparlers avec l'Ukraine, malgré des demandes répétées du président ukrainien Volodymyr Zelensky avant le déclenchement de l'invasion russe jeudi.
Le président ukrainien avait même dit quelques heures avant le début de la campagne militaire russe qu'il avait tenté de joindre en vain M. Poutine.
Vendredi, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a assuré que l'objectif de l'invasion russe de l'Ukraine était de «libérer» les Ukrainiens «de l'oppression», laissant entendre que Moscou comptait renverser le pouvoir en place.
Il avait ajouté que la Russie était prête à des négociations si l'Ukraine «dépose les armes».