Près de six Allemands sur dix (56 pour cent) approuvent la façon dont leur chancelière Angela Merkel gère la crise de la dette dans la zone euro et près de quatre sur cinq (78 pour cent) parient sur la survie de l'euro, selon un sondage publié vendredi.
La confiance dans la survie de la zone euro (78 est à peu près la même qu'un an auparavant malgré l'aggravation entre-temps de la crise financière, qui s'attaque maintenant à l'Italie, troisième plus importante économie du bloc après l'Allemagne et la France.
Trois des 17 pays de la zone euro Grèce, Portugal, Irlande ont déjà bénéficié de prêts de l'Union européenne et du Fonds monétaire international (FMI) depuis mai 2010 afin d'éviter la faillite et tenter de prévenir la contagion de la crise de la dette au reste du bloc.
Environ un tiers (33 des Allemands interrogés) désapprouvent l'action de Mme Merkel, alors que l'opinion publique était beaucoup plus divisée sur la même question au début octobre: 45 pour cent de satisfaits, 46 pour cent de mécontents.
Dans l'intervalle, les dirigeants européens ont conclu un accord le 27 octobre sur l'octroi d'un second plan de sauvetage à la Grèce et la démultiplication de la force de frappe du mécanisme d'aide aux pays en difficulté, le Fonds européen de stabilité financière (FESF).
La chancelière Merkel a exigé des mesures d'austérité drastiques en échange de l'aide à la Grèce, d'autant plus qu'elle doit obtenir le feu vert du Parlement allemand ou de la seule commission budgétaire, selon les cas pour toutes les mesures prises par le FESF. La Cour constitutionnelle fédérale doit réexaminer le processus le 29 novembre.
