Une étude de conjoncture publiée jeudi par la confédération patronale CBI a toutefois douché les espoirs d'un regain de consommation grâce aux JO en révélant que les commerçants britanniques avaient subi une baisse de leurs ventes en août.
Selon l'ONS, les indicateurs économiques continuent d'ailleurs "d'être faibles ou défavorables. La croissance des salaires est faible" et "les entreprises semblent adopter des stratégies défensives avec des réductions de coûts plutôt qu'une augmentation des investissements".
Pris en tenaille entre la crise de la zone euro et le plan d'austérité du gouvernement Cameron, le Royaume-Uni était retombé en récession au premier trimestre après en être sorti fin 2009 à l'issue de la crise financière qui l'avait frappé de plein fouet.
Après cette révision du PIB, le gouvernement conservateur, dont la cure de rigueur est de plus en plus contestée et peine à porter ses fruits, a promis de "continuer à porter toute son attention à l'économie", par la voix du porte-parole du ministère des Finances.
"La Grande-Bretagne fait face à des problèmes très profonds sur le plan intérieur et à une crise de la dette très sérieuse" dans la zone euro, "c'est pour cela que le redressement de l'économie s'avère être un processus lent et difficile", s'est il défendu.